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Citalopram et Escitalopram (Seropram, Seroplex, génériques) : rappel sur le risque d’allongement dose-dépendant de l’intervalle QT

09/06/2022

Citalopram et Escitalopram (Seropram, Seroplex, génériques) : rappel sur le risque d’allongement dose-dépendant de l’intervalle QT

En accord avec l’ANSM, les laboratoires titulaires des autorisations de mise sur le marché des spécialités à base de citalopram (Seropram® et génériques) et escitalopram (Seroplex® et génériques), souhaitent rappeler aux professionnels de santé des recommandations importantes concernant le risque d’allongement dose-dépendant de l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire liés à l’utilisation des médicaments antidépresseurs à base de citalopram (Seropram® et génériques) et d’escitalopram (Seroplex® et génériques), et notamment la nécessité du respect des associations contre-indiquées (cf Etude de Chastang et al.1) .

Le citalopram et l’escitalopram :

  • Exposent au risque dose-dépendant d’allongement de l’intervalle QT
    Leurs posologies maximales sont les suivantes :
    • Citalopram : 40 mg par jour chez l’adulte, et 20 mg par jour chez les sujets âgés de plus de 65 ans et/ou présentant une insuffisance hépatique
    • Escitalopram : 20 mg par jour chez l’adulte et 10 mg par jour chez les sujets âgés de plus de 65 ans et/ou présentant une insuffisance hépatique
  • Sont contre-indiqués :
    • en association avec d’autres médicaments connus pour induire un allongement de l’intervalle QT, notamment :
      • les anti-arythmiques de classe IA et III
      • les antipsychotiques et les antidépresseurs tricycliques
      • certains agents anti-microbiens (exemple : sparfloxacine, moxifloxacine, erythromycine IV, pentamidine, traitements anti-paludiques en particulier l’halofantrine),
      • certains anti-histaminiques (astemizole, hydroxyzine, mizolastine), etc.
    • chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital de l’intervalle QT
  • Doivent être utilisés avec prudence chez les patients à risque, notamment ceux présentant :
    • une bradycardie significative
    • un infarctus aigu du myocarde récent
    • une insuffisance cardiaque non équilibrée
  • Nécessitent de corriger des anomalies électrolytiques avant de débuter le traitement (hypokaliémie ou une hypomagnésémie qui augmentent le risque d’arythmie)

> Consulter la lettre adressée aux professionnels de santé

Source : information de sécurité de l'ANSM 

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