Une campagne pour informer sur le gluten
06/11/2017
La médiatisation croissante et souvent fantaisiste du régime sans gluten fait oublier son fondement médical et les contraintes extrêmes qu’il impose. Pour faire connaître les cas où il se justifie et sensibiliser au fait qu’une éviction « sauvage » du gluten peut retarder le diagnostic de la maladie cœliaque, commandez les documents de l’AFDIAG !
Le blé et ses dérivés (épeautre, kamut…), le seigle, l’orge et dans une moindre mesure l’avoine, ont en commun de contenir du gluten. L’éviction de cette protéine est valorisée dans certains media grand public, en dehors de toute justification médicale, pour ses pseudo vertus bien-être et amincissantes ou un supposé gain de performances sportives.
En tant que professionnels de santé, il est de votre ressort de rappeler qu’aucune de ces notions n’est scientifiquement établie et qu’un régime sans gluten n’a pas lieu d’être en dehors de :
- la maladie cœliaque ou intolérance au gluten, dont le diagnostic (bien protocolisé) nécessite justement, pour être pertinent, de ne pas avoir au préalable évincé le gluten !
- l’hypersensibilité au gluten non cœliaque, dont la définition, bien que plus floue, nécessite quoi qu’il en soit d’avoir écarté le diagnostic de maladie cœliaque.
Les allergies aux protéines de blé n’imposent quant à elles qu’une éviction du blé (pas particulièrement du gluten).
Pour le faire savoir, l’Association française des intolérants au gluten (AFDIAG) lance une campagne d’information. Par l’intermédiaire du Cespharm, elle vous propose une affiche , une brochure grand public et un document d’information pour le pharmacien .
Le Cespharm* vous propose
*Prévention et éducation pour la santé : pour accompagner le pharmacien dans sa mission, le Cespharm (Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française) propose près de 300 documents d'information et outils éducatifs sur www.cespharm.fr