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Chikungunya, dengue, zika : présence croissante du moustique tigre en métropole

20/06/2019

Chikungunya, dengue, zika : présence croissante du moustique tigre en métropole

Aedes albopictus  ou "moustique tigre" est présent depuis de nombreuses années en Outre-mer. En métropole, ce moustique s’est développé de manière significative depuis 2004. Il est désormais présent dans 51 départements et peut transmettre, de mai à novembre, le chikungunya, la dengue et l’infection à virus zika. Surveillance sanitaire et vigilance de chacun sont de mise.

Le moustique tigre gagne du terrain en France métropolitaine. En 2019, ce vecteur potentiel de chikungunya, dengue et zika est présent dans 51 départements, soit 9 de plus qu’en 2018.

Il fait l’objet d’une surveillance renforcée  au double objectif :

  • ralentir son implantation ;
  • limiter le risque d’importation et de circulation en métropole des virus dont il peut être le vecteur.

Dans un contexte d’épidémie de dengue en cours sur l’île de La Réunion et d’échanges réguliers avec la métropole, il existe un risque d’importation de ce virus et de la maladie. Le moustique tigre peut en effet s’infecter en métropole en piquant un voyageur malade et transmettre secondairement le virus à des personnes non-immunisées en les piquant. Un cycle de transmission autochtone peut ainsi être généré et à l’origine d’un ou plusieurs foyers épidémiques.

Recommandations pour les voyageurs

Les autorités sanitaires recommandent aux voyageurs se rendant dans une zone où le chikungunya, la dengue ou le zika sont présents de se protéger contre les piqûres de moustique, y compris en journée.

Au retour d’une zone où des cas ont été signalés, il convient en outre de :

  • consulter un médecin en cas de symptômes (arthralgies, myalgies, céphalées, éruption cutanée fébrile ou non, conjonctivite) ;
  • éviter les piqûres de moustiques (pour éviter de contaminer un moustique "sain" qui pourrait ensuite disséminer à son tour l’infection).

Les documents suivants résument les recommandations en la matière :

Pour l’ensemble des pays à risque, notamment en zone intertropicale, il est recommandé de consulter les pages de conseils aux voyageurs du site France diplomatie . Pour les territoires ultramarins, consulter le site Internet de l’ARS concernée.

Eviter la prolifération des moustiques

Chacun, en modifiant son comportement peut participer à la lutte contre la prolifération des moustiques tigre et aider à prévenir l’introduction de la dengue, du chikungunya ou du zika en métropole. Il est en particulier primordial de supprimer les eaux stagnantes autour de son domicile.

Par ailleurs, tout résident de métropole pensant avoir observé un moustique tigre dans sa commune peut le signaler pour contribuer à la surveillance de son implantation :

Le dispositif sanitaire

Les autorités sanitaires rappellent aux professionnels de santé que tout cas de dengue, de chikungunya ou de zika doit être signalé à l’Agence régionale de Santé. Ce signalement permet notamment aux autorités locales de mettre en œuvre des mesures afin d’éviter la mise en place d’un cycle de transmission autochtone de ces maladies : une enquête est menée autour de chaque cas humain recensé dans un département où le moustique tigre est installé. S’il est effectivement présent autour du domicile du malade, des traitements insecticides sont réalisés par des opérateurs publics de démoustication.

 Pour plus d'informations : 

Le Cespharm* vous propose : 

Affiches : 

Brochure : 

Documents à usage professionnel : 

 

*Prévention et éducation pour la santé : pour accompagner le pharmacien dans sa mission, le Cespharm (Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française) propose plus de 300 documents d'information et outils éducatifs sur www.cespharm.fr

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