« Humaniser le champ disciplinaire »
28/03/2019
C.K., titulaire d’officine depuis 2004 en Savoie, après avoir été adjoint 14 ans, élu ordinal depuis 2006.
Qu’est-ce qui vous a mené à vous présenter à l’Ordre ?
Dès la faculté, notre professeur de législation pharmaceutique nous incitait à assister aux réunions d’information de l’Ordre. Entre étudiants, nous nous étions alors encouragés à nous y impliquer un jour pour « rajeunir » l’institution !
Concrètement, comment se traduit votre activité de conseiller ordinal ?
Ma première mission a été l’instruction d’un dossier de transfert, après avoir été « coaché » par le président du CROP sur les textes. Je m’arrêterais aussi sur certaines interventions dans le cadre disciplinaire liées à des mésententes entre associés. Un cas assez courant. À l’occasion d’une instruction en 2009, j’avais persuadé deux associés de se séparer via une vente de parts, évitant ainsi la chambre disciplinaire. C’était une conciliation avant l’heure, que j’ai renouvelée sur d’autres dossiers. Le CROP et le CNOP en ayant discuté à l’époque, je pense que cela a conforté leur réflexion pour systématiser les conciliations [NDLR : à partir de 2012].
Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à se porter candidat ?
Je retiens aussi le contact et la consultation des confrères, auxquels nous incite notre président. J’insiste sur ces efforts de communication sur le terrain, y compris auprès des étudiants, étant maître de stage, car ce sont les jeunes qui nous apporteront des idées novatrices.
Pour en savoir plus sur le rôle et les missions du conseiller ordinal