Pharmaciens biologistes (section G)
05/06/2018
2017 est une année qui a encore vu des modifications importantes dans la biologie libérale et hospitalière. Les restructurations des laboratoires de biologie médicale, quel que soit le secteur (public ou privé), continuent quant à elles leur progression.
Au 1er janvier 2018, 7 272 pharmaciens biologistes sont inscrits en section G. Ainsi, la baisse des effectifs constatée depuis 2010 s’est poursuivie, avec 1% de pharmaciens biologistes en moins par rapport à l’an dernier. Le nombre de pharmaciens biologistes du secteur privé est toujours plus élevé que celui du secteur public (respectivement 63% contre 37%).
60% des pharmaciens biologistes privés occupent des fonctions de biologistes responsables ou coresponsables, et dans le secteur public, ils sont 58% à exercer en qualité de praticien hospitalier. Par ailleurs, l’exercice hospitalier est plébiscité par les femmes puisqu’elles sont 42% à exercer dans le public contre 29 % pour les hommes. Le nombre de pharmaciens biologistes ayant un double exercice (privé et public) continue de diminuer.
L’âge moyen des pharmaciens inscrits en section G s’élève à 49,7 ans (+0.1 an par rapport à l’année précédente) ; il est supérieur de 3 ans à celui de la profession. On peut noter un écart d’âge entre les pharmaciens biologistes qui exercent dans le secteur privé à savoir 52,1 ans et ceux qui exercent dans le public 46,6 ans. La population des pharmaciens biologistes hospitaliers rajeunit, ce qui traduit actuellement un plus grand intérêt pour l’exercice hospitalier salarié des jeunes pharmaciens biologistes.
Il convient dans les années à venir de suivre avec attention le nombre total d’internes en biologie médicale (médecins et pharmaciens) afin d’assurer le maillage territorial via le renouvellement de la profession de pharmacien biologiste.
Par ailleurs, la section G a délivré en 2017, 108 certificats de remplacement aux internes en pharmacie dans la discipline biologie médicale.
Le maillage du territoire national reste actuellement préservé, puisque la majeure partie de la population française est située à moins de 30 minutes en voiture d’un site de LBM et que la moyenne de 7,3 LBM pour 100 000 habitants n’a pas varié depuis 2015.
