Restrictions de l'utilisation de l'acétate de cyprotérone liées au risque de méningiome
28/04/2020
Information destinée aux dermatologues, endocrinologues, gynécologues, médecins généralistes, médecins pénitentiaires, oncologues, pédiatres, psychatres, urologues et pharmaciens d'officine.
Des cas de méningiomes (simples et multiples) ont été rapportés lors de l’utilisation d’acétate de cyprotérone, principalement à des doses de 25 mg/jour et plus. Le risque de méningiome s’accroit avec l’augmentation des doses cumulées.
- L’utilisation d’acétate de cyprotérone est contre-indiquée chez les patients présentant un méningiome ou un antécédent de méningiome.
- Les patients traités par acétate de cyprotérone doivent faire l’objet d’une surveillance pour le suivi et la détection des méningiomes conformément à la pratique clinique.
- Si un méningiome est diagnostiqué chez un patient traité avec l’acétate de cyprotérone, le traitement doit être arrêté définitivement.
- Pour les hirsutismes féminins majeurs d’origine non tumorale (idiopathique, syndrome des ovaires polykystiques), lorsqu’ils retentissent gravement sur la vie psycho-affective et sociale, l’acétate de cyprotérone à 50 mg est indiqué lorsque l’utilisation de médicaments à base d’acétate de cyprotérone à plus faible dose ou d’autres optons de traitement n’a pas permis d’obtenir des résultats satisfaisants.
- Pour la réduction des pulsions sexuelles dans les paraphilies en association à une prise en charge psychothérapeutique, l’acétate de cyprotérone à 100 mg peut être utilisé lorsque les autres traitements sont jugés inappropriés.
- L’utilisation de l’acétate de cyprotérone pour l’indication suivante reste inchangée : traitement palliatif anti-androgénique du cancer de la prostate.
Pour rappel, une attestation d‘information doit obligatoirement être signée chaque année par le patient et son médecin prescripteur et remise au pharmacien pour toute délivrance de ces médicaments.
Liste des spécialités concernées
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