Cancer du sein : communiquer sur le dépistage organisé
04/10/2022
L’Institut national du cancer lance une nouvelle campagne d’information sur le dépistage organisé du cancer du sein. Le Cespharm vous propose une sélection d’outils destinés aux femmes concernées
En 2021, plus de 9 femmes sur 10 se déclarent favorables au dépistage organisé du cancer du sein. Pourtant, seulement la moitié des femmes invitées à effectuer ce dépistage y participe. Proposé tous les 2 ans, aux femmes de 50 à 74 ans sans symptômes ni facteurs de risque, il permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer à un stade précoce et d’augmenter ainsi les chances de guérison*.
La nouvelle campagne de l’INCa a pour objectif de favoriser la participation des femmes à ce dépistage recommandé, en proposant une information transparente et scientifiquement validée. Elle vise également à promouvoir les comportements à adopter pour prévenir ce cancer (réduction de la consommation d’alcool, arrêt du tabac, alimentation équilibrée, activité physique régulière).
Le dispositif de communication s’appuie sur la diffusion, à la télévision et sur les réseaux sociaux, en métropole et dans les DROM, du spot intitulé "Faites-vous dépister tous les 2 ans, vous vous en remercierez " du 1er au 31 octobre 2022.
Le dépistage organisé en pratique
Les femmes concernées sont invitées tous les 2 ans à bénéficier d’un examen clinique des seins et d’une mammographie avec "double lecture" (les examens jugés normaux sont systématiquement relus par un second radiologue), pris en charge à 100 %.
Des outils pour communiquer
Pour vous aider à relayer cette campagne, le Cespharm met à votre disposition :
- une affiche et deux vidéos promouvant le dépistage organisé du cancer du sein,
- trois documents sur ce dépistage destinés aux femmes concernées : un dépliant synthétique (décliné également dans une version accessible à tous ), un livret proposant une information plus détaillée et scientifiquement argumentée.
*Taux de survie à 5 ans estimé à 99% en cas de détection à un stade précoce contre 26% pour une détection à un stade avancé (source : www.e-cancer.fr )