Alcool et grossesse : communiquez autour du 9 septembre
31/08/2018
La Journée de prévention du syndrome d'alcoolisation fœtale du 9 septembre sera l’occasion pour Santé publique France de renouveler sa campagne de sensibilisation sur le sujet. Pour participer à cette opération, deux affiches, une vidéo et une brochure sont mis à votre disposition via le Cespharm*.
"Zéro alcool pendant la grossesse". En dépit de la diffusion de ce message depuis plusieurs années, plus d’une personne sur deux** pensait encore en 2017 qu’il existait des consommations d’alcool sans risque chez la femme enceinte. Bien qu’en net recul par rapport aux années précédentes, ce chiffre élevé justifie la nécessité de poursuivre la communication sur l’importance d’une absence totale de consommation d'alcool au cours de la grossesse.
Dans le cadre de la Journée de prévention du syndrome d'alcoolisation fœtale du 9 septembre, Santé publique France communique sur le sujet.
Les pharmaciens y sont associés grâce à :
- une vidéo fraîchement créée, destinée à être diffusée dans les espaces d’attente du public (officines, laboratoires de biologie médicale, hôpitaux notamment) ;
- deux affiches estampillées "Parlez-en à votre médecin ou pharmacien". Celles-ci représentent un fœtus immergé dans un verre de vin ou dans une bouteille de bière , accompagné du message "Vous buvez un peu, il boit beaucoup. L'alcool bu par la mère passe dans le sang du bébé et peut entraîner des risques très importants pour sa santé. Zéro alcool pendant la grossesse" ;
- une brochure d'information grand public.
Ces outils sont disponibles auprès du Cespharm et renvoient vers le site Alcool-info-service.fr et sa plateforme téléphonique (0980 980 930 de 8h à 2h, appel anonyme non surtaxé).
Pour plus d'informations :
* Prévention et éducation pour la santé : pour accompagner le pharmacien dans sa mission, le Cespharm (Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française) propose près de 300 documents d'information et outils éducatifs sur www.cespharm.fr
** étude BVA de mai 2017, menée pour Santé publique France sur un échantillon représentatif de 1004 personnes.