Essure : deux fiches pratiques à disposition des patientes

16/12/2019

Essure.

Le ministère des Solidarités et de la Santé met à disposition des femmes porteuses du dispositif de stérilisation définitive Essure  deux documents d’information  pour répondre à leurs interrogations et initier un échange avec le professionnel de santé.

Essure est un dispositif médical implantable de stérilisation définitive commercialisé en France entre 2002 et 2017. Après la mise sous surveillance renforcée en 2015 du dispositif et son retrait du marché en 2017, le ministère des Solidarités et de la Santé a créé, en octobre 2017, un comité de suivi des femmes porteuses de l’implant Essure. Dans ce cadre, un plan d’action a été défini* pour garantir la sécurité en cas de retrait du dispositif et assurer une information complète des patientes.

Une aide à la décision

Élaborées en collaboration avec l’association de patientes Resist et le Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF), deux fiches pratiques  ont été conçues pour répondre aux questions que peuvent se poser les femmes concernées.

Ces documents sont disponibles sur le site du ministère  :

  • l’un concerne l’implant et propose une description du dispositif. Il renseigne sur les symptômes nécessitant de consulter son médecin. Il permet d’initier un échange avec le professionnel de santé et constitue une aide à la décision si un retrait est envisagé ;
  • le second se rapporte au retrait du dispositif et a pour objectif d’expliquer les principes, les avantages et les inconvénients potentiels (les examens réalisés avant l’intervention, le déroulement de l’opération, les risques, les symptômes pouvant apparaître après le retour à la maison, le suivi médical).

Pour en savoir plus :

Dossier « Le dispositif médical Essure » publié par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) .

 

* Plan d’action défini par le ministère, en lien avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), la Haute Autorité de santé  (HAS), le Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) et l’association de patientes Resist.

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