Baisse de l’utilisation des contraceptifs oraux combinés de 3e et 4e génération
14/03/2017
L’utilisation des contraceptifs oraux combinés (COC) de 1e et 2e génération est en progression par rapport à ceux de 3e et 4e génération, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
En raison du risque de thrombose veineuse plus important avec les COC de 3e et 4e génération, l’ANSM a initié en 2012 un plan d’action. Depuis cette date, leurs prescriptions ne cessent de diminuer au profit des COC de 1re et 2e génération.
Pour l’année 2015, les COC de 1re et 2e génération représentent 79 % des COC délivrées, celles de 3e et 4e génération, 21 %.En 2012, ces ratios étaient respectivement de 52 % versus 48 %.
L’ANSM rappelle qu’afin de réduire le risque de thrombose veineuse (phlébite, embolie pulmonaire) et artérielle (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde), il est recommandé de privilégier la prescription des COC contenant du lévonorgestrel en association avec la plus faible dose d’estrogènes (contraceptifs dosés à 20 µg d’estrogènes).
Elle souligne également qu’une attention particulière doit être portée aux facteurs de risque individuels actuels de chaque patiente, en particulier ceux relatifs à la thrombose veineuse (comme un âge supérieur à 35 ans) lors de la prescription d’un COC.Il est rappelé que les professionnels de santé - dont les pharmaciens - doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté via le nouveau portail de signalement des effets sanitaires indésirables. L’information sera automatiquement transmise au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement.
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