Prévention des chutes chez les personnes âgées : guide pratique
19/10/2023
Notre cahier thématique “Les pharmaciens et le défi du grand âge” , publié en avril 2023, rappelait le rôle clé des pharmaciens en faveur du “vieillir en santé”. Déployé depuis 2022, un plan triennal a été mis en place par les pouvoirs publics afin de prévenir les chutes des personnes âgées et diminuer leur gravité. Dans ce cadre, le ministère de la Santé et de la Prévention publie un manuel pratique à l’usage des professionnels de santé.
En France, environ une personne sur trois de plus de 65 ans et une personne sur deux de plus de 80 ans chutent chaque année. Les chutes représentent la principale cause de traumatismes physiques chez les plus de 70 ans et ont des conséquences psychiques et sociales sur l’autonomie et la qualité de vie.
S’appuyant sur les évaluations scientifiques et les observations de la Cour des Comptes, préparé en concertation avec de nombreux partenaires, le plan triennal antichute des personnes âgées a pour objectif de réduire de 20 % des chutes mortelles ou invalidantes des personnes de 65 ans et plus d’ici 2024.
Chaque agence régionale de santé a ainsi élaboré un plan adapté aux spécifiques de la population de son territoire, décliné autour de cinq axes :
- savoir repérer les risques de chutes et alerter ;
- aménager son logement et sortir en toute sécurité ;
- des aides techniques à la mobilité faites pour tous ;
- l’activité physique, meilleure arme antichute ;
- la téléassistance pour tous.
D’ici 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans passera de 15 à 20 millions, soit un tiers de la population. Cela doit nous conduire à penser un système de solutions pour aider nos concitoyens avançant en âge à conserver leur robustesse, retarder l’apparition des fragilités, et conserver les capacités indispensables pour poursuivre les activités qui comptent pour eux.
Dans ce cadre, le ministère de la Santé et de la Prévention publie un manuel pratique à destination des intervenants en activités physiques adaptées déjà qualifiés pour une montée en compétences ainsi qu’aux professionnels de santé et paramédicaux et animateurs en gérontologie.
En effet, la diminution des capacités s’accentue avec l’inactivité physique et les comportements sédentaires. Ces comportements augmentent les risques de développer de l’ostéoporose, de l’arthrose, une multitude de comorbidités ainsi que le déclin cognitif.
Source : actualité du 09/10/2023 sur le site du ministère de la Prévention et de la Santé
En savoir plus :
À lire aussi
-
Règlement européen relatif aux essais cliniques de médicaments : fin de la période de transition
21/11/2024
-
Renforcement de la pertinence des prescriptions médicales : publication du décret
14/11/2024
-
Financiarisation de l’offre de soins : que dit le rapport de la mission d’information du Sénat ?
03/10/2024